SUPRAMARE Art est simultanément un label, une galerie et une agence artistique marseillaise.

La ligne de SUPRAMARE Art est à l’image de son nom, une onde méditerranéenne en mouvement : elle ne se spécialise pas dans  un type d’art, qu’il soit générique ou esthétique, mais répond au désir de former, à travers ses artistes,  un portrait de notre temps apte à toucher le plus grand nombre, en-dedans comme au-delà des  espaces usuels de l’art contemporain. Pour autant, elle ne se laisse pas dicter par la conformité aux  goûts et attentes du jour. 

SUPRAMARE est d’abord un œil, subjectif et passionné. Tous les artistes défendus le sont pour quatre raisons  au moins : leurs œuvres ont su nous émouvoir ; ce sont des personnes avec lesquelles nous pouvons  engager une relation de confiance, quasi amicale ; nous pensons leurs œuvres capables de parler au  plus grand nombre ; s’adresser à un large public est une volonté partagée par ces créateurs. 

Autrement dit, nous ne défendrons pas des artistes uniquement parce nous les pensons bankables et,  d’autre part, ne nous engagerons pas en faveur d’œuvres qui nous toucheraient personnellement,  mais dont ne croirions pas qu’elles puissent en faire de même d’un vaste public, aux références et goûts divers. Nous n’affectons aucun élitisme, pas plus que nous n’adoptons d’attitude purement  commerciale. Confiants dans notre instinct et convaincus de l’importance de l’émotion esthétique intime, nous sommes aussi conscients qu’elle n’a pas valeur d’oracle et croyons que la capacité d’une  œuvre à toucher largement constitue un indicateur d’au moins égale légitimité de sa valeur artistique.  

Notre ligne, pop et passionnée, résulte donc d’un équilibre sans compromis entre coups de cœur  singuliers et captation de l’époque. Cela commence toujours par un dialogue interne à notre collectif,  dont les différents regards façonnent l’œil SUPRAMARE, à la focale large et aux multiples facettes.  

Notre première sélection est à l’image de ce positionnement. Peinture et photographie occupent une  place importante, à la fois parce que nos expériences et sensibilités nous y attachent singulièrement,  et parce que ces médiums, par leur profondeur historique et leur ancrage dans les imaginaires, nous  paraissent spécialement aptes à former une première base visuelle pour SUPRAMARE, à partir de laquelle  pourra s’étoffer et se ramifier notre univers. Classiques à certains égards, ces modes d’expression se  prêtent en outre idéalement à des déclinaisons multiples, dans la perspective des collaborations  variées que SUPRAMARE entend proposer à ses artistes et partenaires, institutionnels ou commerciaux. 

Deux lignes de force esthétiques, ne marquant pas de délimitation mais formant élan et dynamique,  peuvent déjà être discernées au sein du collectif d’artistes réuni : l’une, figurative, à fleur de peau,  intensément incarnée, axée sur l’humain, les corps, le portrait, portée par des photographes comme  Adèle Pécout et Aurélien Ciller, ou des peintres, telles Mariama Conteh et Anaïs Maar. L’autre,  tournée vers un renouveau des langages abstraits, dans un double jeu sensible sur les textures et les  couleurs, d’Arthur Hoffmann à Deniz Bedir. Et entre ces pôles, une fine gamme d’interprétations du visible nourries par les atmosphères méditerranéennes aux vives natures mortes de Victoire  Kammermann.  

Outre les médiums et univers visuels (à la fois forts et délibérément laissés ouverts), un autre axe  constitutif de l’identité de SUPRAMARE doit être souligné : la dimension générationnelle. Le choix de SUPRAMARE  de défendre de jeunes créateurs ne doit rien à la tendance générale du marché à repousser toujours  plus bas l’âge de percée des artistes, tendance qui, lorsqu’elle repose sur des logiques purement  spéculatives – on à tendance à traquer systématiquement les « talents » toujours plus près du berceau  (des débuts en école) comme un moyen d’être le premier à « découvrir », lancer et par conséquent  récolter les fruits du succès d’un « génie » – fausse la constitution de valeurs artistiques par les acteurs  du monde de l’art. Être un « moins de trente ans » ne fait pas d’un artiste un génie. Et appartenir nous mêmes à une génération ne nous force en aucune façon à représenter nos pairs en âge. C’est d’une  entière liberté que procède le parti que nous prenons de défendre de jeunes artistes. 

Une raison à ce choix : Marseille, d’abord. Marseille, avec laquelle consonne SUPRAMARE, est  aujourd’hui la ville de France qui incarne le plus vivement, en matière de création, la jeunesse, au sens  de l’énergie, de l’élan, de la puissance de vie, des promesses de nouveau et d’inconnu.

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